Conformisme : et si vous étiez vous-même ?

Aujourd’hui, je vous partage mon analyse d’une citation inspirante, que j’utilise beaucoup en thérapie : « A force de vouloir rentrer dans le moule, on finit par ressembler à une tarte » de Bernard WERBER, écrivain français.

Pourquoi vouloir rentrer dans le moule ?

Pour plein de raisons, pour se conformer à :

• ce que les parents attendent de moi,
• ce que les enseignants attendent de moi,
• ce que mon conjoint / ma conjointe attend de moi,
• ce que le chef attend de moi,
• ce que la société attend de moi,

… Et ainsi être un « bon petit soldat », une bonne fille/garçon, un bon élève, une bonne compagne/compagnon, un(e) bon(ne) collaborateur(trice), une personne bien intégrée dans la société qui répond à ses codes […]

Oui mais, faire cela ne dure qu’un temps, car au bout d’un moment, en général, le vernis craque, cela devient alors trop compliqué de se contorsionner, de faire ou dire des choses qui ne sont pas « raccords » avec qui nous sommes… Vraiment.

C’est en général à ce moment là que l’on opère des transitions de vie telles que le divorce, la reconversion, dire le fond de nos pensées à nos parents et à notre entourage […] Qui ne manqueront pas d’en être surpris.

C’est d’ailleurs souvent à ce moment-là qu’ils disent ou pensent des choses comme … « Oh comme tu as changé, tu n’es plus le / la même, bla bla bla » Alors que justement nous nous autorisons enfin à être nous-même !

Alors pourquoi ne nous autorisons-nous pas à être nous-mêmes avant que le vernis ne craque ?

Sans doute pour plein de bonnes raisons :

• Car nous avons été formatés par notre éducation, par notre milieu social et nous nous sommes conformés aux injonctions de type « il faut se marier avant d’avoir des enfants », « il faut faire des études supérieures pour réussir sa vie professionnelle »… En fait ceux qui nous disent ces généralités parlent de leurs pensées et croyances.

Libres à eux de les avoir, nous n’avons pas à les juger, mais nous ne sommes pas obligés de nous les appliquer.

Si nous avons envie d’avoir des enfants sans nous marier ou bien de faire un CAP Boulanger Pâtissier, si c’est cela qui fait sens pour nous, alors nous avons bien raison de nous écouter.

• Car nous craignons de ne plus être aimés si nous nous montrons tels que nous sommes, avec une passion pour l’écriture ou la pâtisserie par exemple.
• A cause du poids des codes, croyances, clés d’appréciation courantes dans la société de type « si tu ne fais pas telle ou telle école, tu n’arriveras à rien dans la vie »,

   

• Par crainte d’être (mal) jugé… et donc de ne plus être aimé,
• Par manque d’affirmation et d’estime de soi,
• Par manque de temps (rythme effréné) pour pouvoir écouter sa petite voix,
• Par manque de place accordée à sa petite voix intérieure,
• Par facilité et conformisme.

Alors, pour vous épargner toutes ces années d’inadéquation entre vous et vous-même, de moyens placé à des choses coûteuses en énergie, pourquoi n’oseriez vous pas plutôt devenir vous-même ?

Accordez-vous la 1^ère place, en prenant soin de vous et de vos envies et besoins… Car personne d’autre que vous-même ne sait ce qui est bon pour vous. Et si vous pensiez aussi à vous, plutôt que d’attendre que les autres comblent vos besoins ?

Besoin d’aide pour faire votre mue ? L’hypnothérapie, thérapie brève par excellence vous aide, grâce à votre inconscient, à nettoyer vos croyances, pensées limitantes, et à accéder à une confiance en soi renforcée, à une pleine conscience, à votre petite voie intérieure. Parlons-en !

Anne Pascard – Hypnothérapeute et Praticienne en Neurofeedback dynamique à Saclay.