Foutez-vous la paix, ou l’art de vivre pleinement

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Il n’est pas toujours évident de se concentrer sur l’instant présent sans se mettre une pression trop conséquente. Ce qu’on doit faire, ce qu’on aurait dû faire, ce qu’on va avoir à faire… Tant de choses pour si peu de temps ! Et pourtant… Fabrice Midal a les mots justes : Foutez-vous la paix ! Découvrez comment dans les lignes qui suivent.

Initiation au mode « Foutez-vous la paix »

https://www.youtube.com/watch?v=R-n2Dva3YpA&ab_channel=DialoguesparFabriceMidal

D’entrée de jeu, cette expression est voulue brutale, pour recadrer les choses et prendre un peu de recul. Comme l’explique Fabrice Midal dans ce premier exercice, l’idée de « se foutre la paix » est avant tout de lâcher la tension pour entrer dans la vie.

Pour cela, on se dit « je me fous la paix » pour stopper toute la pression que l’on se met. Sans intellectualiser les choses, cela peut permettre de se reconnecter à l’ici et maintenant.

Une présence d’esprit retrouvée pour annuler un état de panique, et se libérer de tous les jugements que l’on peut se faire, qui peuvent noircir notre vision de nous-même. Entrer dans ce mode de pensée n’est pas synonyme de paresse, bien au contraire !

L’injonction à la productivité

« Il faut », « je dois »… Tant d’impératif dans nos quotidiens ! « Se foutre la paix« , ce n’est pas synonyme de ne jamais faire ce que l’on doit faire.

C’est le faire spontanément, sans remise en question personnelle plutôt que de le faire sous la pression des « Et si je perds mes moyens ? »,  » Et si ceci, et si cela…? » Vous savez ce que vous avez à faire, vous savez que vous en êtes capable.

Toute pression supplémentaire, vous entrave dans votre passage à l’action. Elle peut même vous figer.

Apprenez à vous « foutre la paix« , et voyez toutes les contraintes que vous vous créez et qui ne sont pas réelles. Ne réfléchissez pas de trop, faites les choses dans l’instant, selon vous.

Autorisez-vous à penser « ça va. » sans raison. Ce n’est pas une catastrophe si vous faites une erreur, vous apprenez. C’est parce qu’on se met la pression qu’on ne finit pas les choses ou qu’on ne les commence pas, qu’on risque de perdre ses moyens.

Lâcher-prise : la clé pour évoluer ?

La peur peut être à la fois un frein, mais aussi un moteur. Dans ce deuxième cas, l’identifier peut permettre d’en apprendre.

Lâcher-prise est louable sur la démarche, mais une injonction y reste lié. « Il faudrait que tu lâches-prise. » : Cela ne fonctionne pas vraiment, pas vrai ? Sur cet axe, Fabrice Midal est clair : Ne lâchez pas prise, foutez-vous la paix !

Cela place à nouveau dans le présent, instantanément, et sans attente. La notion de lâcher-prise peut également jouer sur l’estime de soi, en montrant la capacité à y arriver, ou pas. Rien n’est requis ni demandé, quand on choisit de se « foutre la paix« .

Méditer VS initier le mode « Foutez-vous la paix »

Vous avez déjà tenté la méditation, sans succès ? Bonne nouvelle ! Au lieu de vous concentrer sur un protocole, de visualiser telle ou telle chose… Pourquoi ne pas tenter de vous poser simplement à un endroit, et de vous dire « Je me fous la paix. » ?

Ne faites rien, ne cherchez pas à maîtriser ou à analyser quoi que ce soit. Soyez juste là, présent à vous même. Si des émotions sont là, elles sont là. Si des pensées viennent, elles viennent. La méditation ne semble pas simple, innée, quand « se foutre la paix » ne demande rien.

Les thérapeutes sont là pour aider à envisager de nouvelles perspectives, à guider le patient et l’aider à « se foutre la paix« . Si les mots de Fabrice Midal font écho en vous et que vous souhaitez avancer vers ce chemin, n’hésitez pas à me contacter.

Anne Pascard – Hypnothérapeute et Praticienne en Neurofeedback dynamique à Saclay.

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