Aujourd’hui, je vous fais part de mon analyse de la maxime « à force de vouloir rentrer dans le moule, on finit par ressembler à une tarte. » de l’écrivain Bernard Werber. Alors, pourquoi vouloir entrer dans le moule ?
Au-delà d’une référence à la pâtisserie, rentrer dans le moule pourrait signifier une attente de conformisme induite envers moi. Se conformer à ce qu’attendent mes parents de moi : que je travaille bien à l’école, que je m’oriente dans telle voie d’études puis professionnelle.
Se conformer aussi aux attentes de ma famille : certaines choses « ne se font pas », quand on est élevé dans telle ou telle religion, ou dans tel ou tel milieu social par exemple, relais de croyances limitantes telles que “quand on est un garçon, on ne pleure pas”.
Le cercle amical aussi, peut-être concerné : issus souvent du même milieu, environnement que moi. Idem, dans le cercle professionnel avec mon supérieur qui, selon son mode de management, peut se montrer parfois trop autoritaire, ou au contraire trop peu communiquant et porteur de sens.
Les attentes induites et perçues de la société sont également propices au conformisme : normes physiques par exemple, avec des standards liés à la mode, largement relayés sur les réseaux sociaux et dans les magazines et médias.
Suivre cette voie pour “rentrer dans le moule” peut convenir à certains, pendant une période donnée de leur vie, ou même durant toute leur vie.
Mais alors, pourquoi déciderait-on de ne pas rentrer dans le moule ? Si ce n’est pour ne pas ressembler à une tarte ?
Si “être ou rester dans le moule” s’avère durablement inconfortable, voir en trop fort décalage avec qui l’on devient, avec qui l’on naît, alors il peut-être utile d’en sortir. Les contorsions du conformisme peuvent devenir source de souffrance. « Tu nais toi, lorsque tu nettoies, ce qui n’est toi »
Par ailleurs, on ne choisit pas toujours sa / ses singularités. Je pense notamment aux personnes porteuses de neuro-atypie (HPI, dyslexie, dyspraxie, TDAH[…]). Également, aux personnes ayant une forte corpulence, aux personnes souffrant d’un trouble mental, aux personnes ayant une orientation sexuelle autre qu’hétéronormée. En résumé, toute personne qui ne saurait exister et s’accepter pleinement dans le moule du conformisme.
Ne sommes-nous pas tous porteur de singularités et de spécificités ?
Invitons ensemble toutes celles et ceux pour lesquelles se conformer est ou est devenu très complexe, inconfortable ou synonyme de souffrance, à s’autoriser à devenir qui ils sont véritablement. Valorisons-les en leur permettant de s’écouter avec leurs cœurs, en acceptant, en accueillant et célébrant mieux leur singularité. Créons ensemble des chemins où il devient alors progressivement plus aisé de percevoir tous les apports positifs de l’acceptation de chacune de nos entièretés.
Par exemple, l’hypersensibilité apporte souvent une grande empathie, une grande intuition et une grande créativité. Et chacune des spécificités que nous avons « hors-cadre » a elle aussi des vertus que nous pouvons choisir de valoriser, en nous.
Devenir pleinement soi-même et œuvrer à son développement personnel peut être provoqué par une transition de vie (rupture, deuil, licenciement, départ des enfants de la maison, une grave maladie, un drame, un burn-out…). Un vécu qui confronte et qui provoque la prise de conscience et la volonté de continuer à se libérer de ce qui ne convient plus.
Alors si on ne veut pas ressembler à une tarte, quelle autre voie possible ?
Choisir son chemin en responsabilité permet de “se sentir dans le bon habit, taillé sur-mesure”. Un travail d’introspection personnelle, permet de revenir sur son histoire. La conscientisation que certains schémas se sont mis en place permet de “faire le ménage” pour garder ce qui continue de faire sens pour moi et de nettoyer ce qui ne résonne plus, ce dont je souhaite me libérer.
Parvenir à se (re)connecter à ses besoins, aspirations profondes, à ses priorités, à ses valeurs devient possible. Le tout en se libérant de ce qui ne nous appartient pas, pour pouvoir libérer notre plein potentiel ! Et nous sentir plus alignés et épanouis !
L’hypnothérapie et le Neurofeedback dynamique peuvent vous aider à mieux avancer sur votre chemin personnel, si vous en ressentez le besoin. On en parle ?
Anne Pascard – Hypnothérapeute et Praticienne en Neurofeedback dynamique à Saclay.
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